Intention :
On entre dans le carnet comme dans une interface de jeu vidéo, un univers détaché de notre réalité.
Mais au fil des pages, les visuels deviennent de plus en plus oppressants, comme si on étaient emprisonner et observer par un oeil
omniscient. On glisse peu à peu dans un univers dystopique. Puis, tout s'interrompt brusquement, comme si on prenais soudain conscience
d'un bug dans la réalité.
La dernière double page fonctionne comme une chute, une prise de conscience brutale : elle illustre l'idée que l'humain est désormais irrémédiablement lié au destin du numérique, incapable de faire marche arrière.